L'histoire des Equipes Saint-Vincent
Bande Dessinée
Célébration des 400 ans à Lyon
Pendant tout l’été, Hugues Rousset s’est plongé dans l’abondante correspondance de Vincent de Paul pour en retirer la substantifique moëlle. Il a été émerveillé par la vision très moderne qu’il a eu d’une charité qui a pour but de remettre debout ceux qui ont vécu une misère matérielle, mais aussi morale.
Avec Lucie Rousset, un ami et une violoncelliste, il a monté un spectacle pour nous faire revivre la vie de Saint Vincent à travers ses écrits. Sœur Michèle Marvaud, de la Congrégation des Filles de la Charité a planté le décor historique dans lequel a vécu Saint Vincent, évoqué son amitié avec le Cardinal de Bérulle, avec Saint François de Sales, et cité les grands écrivains, les grands musiciens qu’ils a ou qu’il aurait pu rencontrer.
Nous avons vu Vincent (incarné par Hugues Rousset) assis devant son bureau, racontant comment est née la première Charité à Chatillon sur Chalaronne, le 23 août 2017.
Ensuite, nous l’avons vu dialoguant avec Mademoiselle Legras (Louise de Marillac) pour lui donner des conseils avisés ou répondre à ses demandes ou à ses suggestions.
Il s’est adressé à nous dans son style inimitable, un peu étrange pour nous, qui connaissons mal la langue du XVIIe siècle, mais nous avons compris que les pauvres sont nos maîtres et que nous devons les servir.
Dans la salle bien remplie, les spectateurs et spectatrices ont été saisis par l’authenticité du témoignage d’un homme qui a su rester humble et vrai dans toutes les circonstances de sa vie, rencontrant avec une égale charité les grands de la Cour, les prêtres, Louise de Marillac, les orphelins, les familles déshéritées et comment il a su être à leur écoute et à leur service.
A la fin de la représentation, nos principales activités ont été évoquées rapidement et Lucie Rousset, notre Présidente, a invité des femmes chrétiennes à venir nous rencontrer pour mieux connaître notre équipe dans le 5e arrondissement de Lyon.
Chacun des invités est reparti avec une papillote et un flyer, non sans avoir déposé son obole dans une corbeille.